Retour aux micro-entrepreneurs
Rencontré le 15 Aoûr 2009 à Puno (Pérou)
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Nom | Association San José I de Puno (groupe de 300 personnes travaillant au marché artisanal, réparties en 5 groupes) |
Age | Plus de 40 ans |
Lieu | Puno (Pérou) |
Personnes rencontrées |
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Type d’entreprise | Artisanat |
Type de produits | Produits artisanaux en laine, tissage, crochet, poteries, souvenirs |
Financement | Certaines personnes du marché d'artisanal ont des micro-crédits |
Cycle |
4ème cycle au sein du groupe "Tomadas de la Mano". Un cycle s’étend sur 16 semaines : le groupe lui-même est dans son 11ème cycle, mais au sein du groupe, des membres peuvent partir ou se rajouter ou se retirer pendant quelques cycles et revenir. |
Magasin | Chacun a une petite échoppe |
Matériel | Un étal et un tabouret |
Concurrence | Le marché artisanal regroupe des centaines de petites échoppe, vendant des souvenirs. La concurrence est donc importante, mais si un client potentiel ne trouve pas la couleur exacte qu'il cherche pour son poncho, le vendeur ne va pas hésiter à l'emmener voir un ami qui pourrait avoir le produit recherché. |
Historique |
Le marché d'artisanat était à un autre endroit, plus reculé avec peu de visibilité par les touristes, les clients les plus nombreux. Cela fait 4 ans maintenant que le marché est installé près des embarcadères pour se rendre aux îles du lac Titicaca. Cela fait 8 ans que certaines personnes du marché artisanal ont des crédit avec Pro Mujer (Institution de Microfinance). |
Problèmes rencontrés |
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Moyen de commercialisation | Près des embarcadères et dans le passage des circuits touristiques. |
Aujourd’hui | Les membres de l'association ne souhaitent plus entendre parler de Pro Mujer, trop dur avec eux. Ils souhaitent s'en sortir seuls, mais voient bien qu'ils ont besoin de financement. D'autres institutions de microfinance sont venus les voir, mais elles n'ont jamais proposé de meilleurs taux ou des crédits individuels, ce que les artisans veulent vraiment. |
Dans le futur |
Les artisans souhaitent acheter un terrain bien à eux, et ne plus avoir à loué leur emplacement à la mairie |
Commentaire | Pour nous, ce fut la première fois que nous avons rencontré des micro-entrepreneurs sans passer par une institution de microfinance. En nous promenant, nous avons vu certains artisans porter un tablier de Pro Mujer et nous leur avons demandé. Ce fut aussi la première fois que nous avons eu un regard très négatif sur le fonctionnement de la microfinance. Pour eux, l'institution de microfinance n'est là que pour faire de la rentabilité sans prendre en compte les clients. Par exemple, les artisans n'ont pas compris qu'il fallait respecter une date de paiement et que Pro Mujer ait des conditions pour octroyer un microcrédit. |
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